Lamelles de mendiant où comment j'ai fait mes premiers chocolats maison, de mes blanches mains et tout et tout...
Ca faisait longtemps que ça me trottait
dans la tête de faire des chocolats maison. J'avais tenté pour le
réveillon mais je n'avais pas les bons moules et ça s'était donc
terminé en truffes.
Maintenant que j'ai plein de moules en silicone (pyramides, p'tites bouchées salées, p'tites bouchées sucrées...), je peux me lancer... avec des p'tits mendiants.
Une
fois n'est pas coutûme, on commence par la minute culturelle du
pourquoi c'est-y qu'ça s'appelle comme ça??? Tout simplement parce que
les mendiants comprennent traditionnellement 4 fruits secs (amandes,
figues, noisettes et raisins) qui correspondent aux couleurs de robes
des 4 ordres mendiants (blanc pour les dominicains, gris pour les
franciscains, brun pour les carmes et violet foncé pour les augustins).
C'est pas bô de sortir sa sience comme ça ;-)
Revenons
à nos mendiants: dans mes placards, j'ai des écorces d'oranges
confites, des noisettes, des noix et du gingembre confit, plus des
petites pastilles de chocolat blanc.
Mes mendiants ne seront pas très catholiques (sans mauvais jeu de mot) mais ça devrait être bon quand même...
D'abord,
je fais fondre 60 grammes de pastilles de chocolat noir à 55% et 60
grammes de chocolat noir à 70% au micro ondes avec 1 cuillère à soupe
de jus d'orange (je rappelle que je n'aime pas le café alors autant
dans un gâteau, la cuillère à soupe de café pour faire fondre le
chocolat ne se sent pas beaucoup, autant pour des bouchées... je ne
veux même pas y penser).
Je lisse bien et j'ajoute 20 grammes de beurre salé. Retouillage et je verse dans mon moule à minis florentins.
Je
saupoudre d'un mélange de dés d'écorces d'oranges, de dés de gingembre
confit, de pépites de chocolat blanc et de morceaux de noix et
noisettes torréfiés à sec à la poêle pendant quelques minutes
Une nuit au frais plus tard, ça se démoule tout seul et voilà le travail !!!!!!!
En rang d'oignon, partis pour le défilé (vers nos bouches?)
Très bons, même s'ils ont tendance à
moins tenir la température ambiante
que des "vrais" chocolats de chocolatier
(et je les
ai donc conservés, ô hérésie, au réfrigérateur).