Question extistentielle s'il en est... les propriétés chimiques de la rhubarbe
N'en déplaise à Jean-Pierre Coffe comme le dirait Anaik
sur son excellent blog, je mange de la rhubarbe toute l'année: que
voulez-vous, j'aime ça !!! Le petit goût acidulé qui se marie si bien
avec les yaourts ou d'autres fruits... un régal.
Hors saison (et
même en saison d'ailleurs, c'est ça d'être flémarde), j'utilise celle
de Picard (déjà épluchée et tronçonnée s'il vous plait).
Je
la fais cuire au micro-ondes (y'a pas de petits profits dans la vie)
dans une cocotte en pirex (je sens que je me fais des ennemis chez les
puristes là).
Le seul problème est que ça déborde régulièrement:
j'ai beau en mettre moins dans ma cocotte, cuire moins longtemps (mais
il faut toujours un minimum car sinon c'est pô cuit) ou encore baisser
la puissance, il y a toujours un moment critique ou la rhubarbe érupte
dans mon four
et où j'en ai autant dans et hors de ma cocotte.
Si l'on excepte l'effet bénéfique qui est de m'obliger ainsi à nettoyer mon four de temps en temps (oups), c'est plutôt énervant car la rhubarbe a le fâcheux effet de rendre tout très collant.
Donc je
m'interroge: est-ce une propriété de la rhubarbe lorsqu'elle atteint le
degré de cuisson adéquat (et donc peut être une certaine température)
d'érupter et de saccager ma cuisine??? Si des chimistes (Hervé This,
si vous m'entendez...) pouvaient se pencher sur la question, ça me
simplifierait mes prochaines envies de rhubarbe hors saison...