Les mésaventures d'une préparation de réveillon T1: macarons au foie gras ... bien dorés; petits chocolats maison ... coulants
Pour le Réveillon, nous avons décidé
avec petit mari chéri de rester juste tous les deux (avec bébé d'amour
bien sur, mais pour elle ce sera biberon aromatisé vanille, c'est fête
après tout).
Question menu, le choix s'est porté vers des mini
portions, des petites bouchées, bref, un méli mélo de bonnes choses qui
ne nécessitera ni fourchette, ni couteau.
Et
sachant que nous ne sommes pas là le midi pour cause de repas
d'anniversaire de ma maman, il faut en plus des recettes qui se
préparent à l'avance (même si le montage peut ne se faire qu'au dernier
moment).
Donc me voici vendredi 30 décembre dans ma cuisine en train de préparer notre menu et surtout en train de tout rater...
Tout commence par des macarons au foie gras et au confit d'oignons au Banyuls (recette trouvée dans le Thuriès Gastronimie de décembre/janvier). Bien entendu, revisitée car je n'ai pas la quart du matériel et des ingrédients (vous avez de la glace de canard en stock, vous???) ni le dixième du talent nécessaire pour arriver au même résultat mais l'idée me plait. Et en plus, parce que sinon c'était trop simple, il faut que je divise les proportions par 2 (donc 25 grammes de blanc et 75 grammes de sucre pour la meringue, 30 grammes de blanc, 75 grammes de poudre d'amande et 75 grammes de sucre glace pour la préparation).
Donc préparation des macarons avec thermomètre à sucre enfin acheté une maringue à l'italienne. Tout se passe bien jusqu'à ce que petite chérie hurle, que je quitte la cuisine environ 35 secondes et qu'à mon retour le sucre soit à 125° (véridique !!).
Donc je me précipite pour le verser sur mes blancs heureusement déjà battus en neige (sans toucher le fouet) et j'essaie de rattraper le coup (je l'avoue, j'ai eu quelques filaments de caramel dans ma meringue).
C'est pas grave, je mélange avec une préparation amandes/sucre glace/blanc d'oeuf. Sel, poivre, un filet d'huile d'olive et c'est parti pour le croutage.
Puis cuisson à 150° et là mon four refait des siennes: j'ai eu des macarons bien dorés (même marron foncé à ce niveau) sur le dessus en même pas 6 minutes (cherchez l'erreur).
Pour le dressage: un macaron, de la confiture d'oignon (chez moi un confit d'échalotte à l'oriental tout prêt qui s'ennuie dans le frigo depuis plusieurs mois en attendant l'inspiration de sa propriétaire), une lichette de foie gras (en principe découpée à l'emporte pièce au diamettre du macaron, mais j'ai pas réussi à trouver une forme correspondant à celle de mon macaron MDR ça tombe bien car mes restes de foie gras font très bien l'affaire), de la sauce (en principe glace de canard avec Banuyls réduit, le tout monté au beurre: chez moi ce sera pas de sauce).
Pour être honnête, ça se laisse vraiment bien manger (euh oui, on a craqué et on les a mangé dès ce soir ce qui n'est pas grave puisque le menu de demain tourne autour de la mer), c'est nettement meilleur que ce que suggère la photo.
Les autres amuse-bouche attendront demain pour cause de crème fouettée & co...
Question mignardises:
Je suis allée rêver plusieurs fois sur les chocolats d'Anabama
(j'en ai bavé sur mon écran) et sur les bouchée de Réquia
et j'ai décidé de faire la recette d'Anabama de dome
chocolat noir au pralin (sans le café car j'aime pô ça et en remplaçant
le chocolat noir du fourage par de la pralinoise) et celle de Réquia
fourrée au Lemon curd (j'en mangerai à la petite cuillère tellement
j'aime).
N'ayant
pas de
petits moules pour faire les chocolats, j'ai voulu utiliser mon moule
souple à
briochettes en ne remplissant que le fond. Le problème est que les
bouchées seront bien grosses: tant pis, je me reporte sur des truffes
toute bêtes que je roulerai au choix dans de la noix de coco rapée et
dans un mélange amandes/caramel (eh oui, ma nougatine hachée du
concours Epicurien: rien ne se perd, tout se transforme).
Donc
ganache avec chocolat et crème fraîche, que je laisse prendre au frais
avant de façonner des boules (avec une cuiller parisienne histoire de
ne pas s'en mettre trop sur les doigts/mains/avant-bras) et de les
rouler dans mes préparations.
Sauf que ça ne prend pas suffisamment, que ça gadouille dès qu'on essaye de faire une truffe (petit-mari-chéri est venu m'aider, c'est pas triste dans la cuisine et encore bébé d'amour est trop petite pour faire son bouilli-bouilla avec nous). Donc direction le congélateur pour glacer tout ça et on rebaptisera les mignardises "bonbons glacés" ;-)
Ce qui donne au choix du modelage rocher coco...
ou truffe caramel... (là on voit bien le côté luisant j'en fout plein les mains de ceux qui modèlent la truffe)
J'arrête
là le massacre pour le moment, je m'y remettrai après le dîner histoire
de rigoler encore un bon coup
(au programme, aspic pour le salé, petits
palets de chocolat et mouillettes aux fruits confits pour le sucré)